La châtellenie de Calais est la plus considérable de celles de la Basse Marche: elle est taxée
de 548 livres (contre 546 pour St Germain et 486 pour le Dorat) lors de l'assiette de 1477.
Calais comprend les communes actuelles de Lussac les Châteaux, Mazerolles, Sillars, Gouex,
Bouresse, Persac, Queaux, Moulismes, Moussac, Usson, l'Isle Jourdain (centre de la châtellenie),
le Vigean, Adriers, Mouterre, Luchapt, Millac et Asnière. D'autre part, Calais possédait une enclave
: Condat, au sud de la Trimouille.
Les origines de Persac :
On retrouve de traçes d'installation humaine à Persac datant du début de l'aire
chrétienne:
ecclesias Pairaciaco (entre 1097 et 1100 à St Cyprien de Poitiers)
Willemus de Pairacac (1203, Fonteneau t.xx p 525)
Paeressac (1246, maison-Dieu, 127)
Perrecac (pouillé de Gauthier f 176)
Patriaciacum (1314, chapitre de Chauvigny)
Perecat, Peiressac (1383, taux de décime)
Payressac (1403, gr. Gauthier f 107)
Peyressac (ibid f 193)
Peressac (1454, hommage de Montmorillon)
Perissac (1479, prieuré de Teil)
Persac (1649,bissexte)
Une des origines du "AC" de Persac d'après Huguette Chevaux:
Les noms en "ACUM" sont très nombreux: ils forment à peu près le vingtième du total
des noms de lieux habités.
Le propriétaire créant les noms de lieux et "ACUM", suffixe de propriété de lieu
peut donner: PATER ACUM, ou la propriété du père.
Le "ACUM" devient "AC" dans le Langedoc et "é" ou "AY" dans l'ouest.
D'après ERIC-VIAL, "ACUM" est la latinisation d'un suffixe celte: ACO. Il s'est
développé sur notre territoire qu'après la conquête romaine.
Les seigneurs de Persac:
Les archives de Persac parlent de trois familles nobles dès la fin du XIIIème siècle; ce nombre
passe à cinq vers le milieu du XIVème siècle:
